Tout a commencé à la réunion de Krefeld en Mai 2001. Allergique au duvet des couettes, j’ai fait une forte crise d’asthme toute la nuit.

A mon retour, j’ai été acheminée aux urgences de l’hôpital Bracops et gardée pour des examens. Comme j’avais très peu d’oxygène dans le sang, le médecin a pris du sang de la grosse veine pulsative du poignet gauche. Après quelques heures, on m’a permis de rentrer à la maison. Quelques jours après, le médecin traitant m’a convoqué à l’hôpital. Il m’a annoncé que je portais le virus de l’hépatite C depuis des années et que je devais penser à me faire soigner.

Rentrée à la maison, je n’ai rien dit ni à mes enfants, ni à mes frères. J’ai fouillé sur Internet, dans les livres, questionné les personnes qui pouvaient me donner des renseignements. J’ai vu le développement de la maladie (soit en cancer soit en cirrhose), j’ai prié, j’ai pleuré en pensant à mes enfants. (14-13 et 5 ans). En 2002, j’ai vu le frère Léonard, mon pasteur, et je lui ai ouvert mon cœur. Il m’a réconfortée, il a prié pour moi en m’oignant d’huile.

Je suis partie faire l’échographie du foie : celui qui pratiquait l’acte technique m’a parlé en m’incitant à aller me faire soigner. J’ai pensé à la longueur des soins (6 à 8 mois de traitement avec des symptômes qui sont ceux de la grippe mais 10 fois plus fort, sans compter les antidépresseurs et les idées suicidaires consécutives aux médicaments!).

Je me suis remise entre les mains du Seigneur et chaque fois que je priais, je rappelais à notre Dieu sa promesse, je lui en parlais tous les jours, à chaque prière.
J’ai passé le dernier examen en 2003. En 2006, avant notre voyage en Afrique, mon époux a pris rendez-vous pour moi pour refaire les examens début juin. J’ai refusé d’y aller. Début Août, une pensée s’est levée dans mon cœur et m’a poussée à aller me faire tester.
J’ai alors pris un rendez-vous pour le 4 puis j’ai reporté au 16. Le soir du 15, j’ai dormi sans m’angoisser, j’étais calme, je me sentais légère et joyeuse.
Je voulais en finir avec ce fardeau. J’ai donné mon bras en souriant et ils m’ont prélevé 9 flacons de sang.

A notre retour de voyage, la lettre du laboratoire m’attendait à la maison. Je l’ai prise, impatiente de l’ouvrir. Mon époux l’a récupérée et la gardée fermée, me demandant d’attendre le lendemain.
Au matin, il m’a fait asseoir, nous avons prié et il l’a ouverte.
Il l’a lue d’abord en silence, puis à haute voix.
Sur le protocole, j’appris que je n’avais rien !!! Comme si je n’avais jamais rien eu !!!
J’ai sauté de joie, j’ai remercié le Seigneur, nous l’avons loué.
J’ai attendu 5 ans et Il m’a appris la patience ! Gloire à son Nom.
Le Seigneur m’a toujours répondu, Il m’a souvent parlé, Il est toujours là, Il m’a fait revenir de la mort trois fois et guérie des dizaines de fois. Qu’Il soit béni à jamais.
O combien j’aime mon Sauveur, combien j’aimerais passer l’Eternité en sa présence.